dimanche 31 mai 2015

Sans Coquille, traductrice et correctrice : l'interview !

Aujourd'hui, je vous propose l'interview de Françoise, traductrice et correctrice
C'est avec Françoise que j'ai travaillé pour la relecture de Balade avec les Astres et La vengeance sans nom.

Sans coquille correctrice

Bonjour Françoise et merci d'avoir accepté de répondre à mes questions !
Vous êtes traductrice et correctrice. Pourquoi avoir choisi cette voie professionnelle ? Avec quelles langues travaillez-vous ?

Je suis traductrice depuis bientôt 30 ans, de l’anglais vers le français. Je me suis orientée vers cette activité parce que je voulais absolument « travailler avec les langues » et que j’aime beaucoup la langue anglaise, riche, concise, souple et précise. Je me suis formée à la correction au fil des années, parce qu’un texte français, traduit ou pas, doit être impeccable. Je profite donc de ces connaissances pour proposer également des services de relecture sous le nom de Sans coquille.

correctrice relectrice

Quelles formations avez-vous réalisées afin d’exercer ces activités ? Sur quels ouvrages vous appuyez-vous en cas de doute ?
Pour la traduction, j’ai une licence et un diplôme de traducteur-interprète. J’ai aussi été formidablement accompagnée dès mes débuts par des collègues plus chevronnés. J’ai appris l’essentiel du métier sur le tas, et c’est une très bonne école.

En correction, je voulais structurer et approfondir mes connaissances. Donc depuis quelques mois, je suis une formation par correspondance dispensée par des « pointures ». L’étagère qui contient mes dictionnaires de français, de grammaire, de conjugaison va devoir être consolidée... J’utilise les classiques comme le Grevisse ou le Bescherelle, mais aussi plusieurs Robert et des ouvrages sur l’orthotypographie.

traduction correction relecture

Quels sont les contrats les plus fréquents sur lesquels vous travaillez dans le domaine de la traduction ? Et dans le domaine de la correction ? Avez-vous des préférences et pourquoi ?
En traduction, je suis « généraliste ». À titre d’exemple, ces derniers mois, j’ai traduit des contrats, des documents techniques sur les équipements de sécurité, des textes sur les Jeux olympiques, sur l’élevage industriel, une formation à la comptabilité destinée à des pays africains, les newsletters d’une école internationale et même des articles religieux. C’est très éclectique et très enrichissant !

L’activité de correction m’a amenée à relire vos propres ouvrages, et j’ai pris grand plaisir à découvrir le monde de la fantasy, mais aussi à collaborer avec une Japonaise spécialiste de la littérature française du XIXe siècle qui voulait publier sa thèse après avoir apporté des changements à son texte. Nous avons passé beaucoup de temps toutes les deux, à discuter de la pertinence d’une virgule ou d’une majuscule, à trouver l’adjectif le plus adapté, c’était passionnant. J’ai aussi relu les livres de cuisine végétale de Melle Pigut, ainsi que trois ouvrages dont une pièce de théâtre, de Romain Viallard, et quelques autres.

Je prends presque autant de plaisir à traduire qu’à relire, la gymnastique mentale n’est pas la même et celle exigée par la relecture me plaît beaucoup. Et concernant la relecture, je n’ai pas vraiment de préférences. J’aime tellement lire et relire que tout m’est plaisir.

cuisine végétalienne

Quels sont en général vos contacts avec les auteurs ? Travaillez-vous systématiquement en relation étroite avec eux ? Comment se passent généralement les retours ? Pouvez-vous vous permettre de pointer facilement d'éventuelles incohérences ou lourdeurs dans les textes que vous relisez ? Quelle est pour vous la partie la plus délicate dans ce travail de communication ?
Généralement, les contacts sont très cordiaux. Jusqu’à maintenant, à une exception près, j’ai toujours travaillé avec des auteurs qui comprenaient l’importance de la correction de leurs textes. Les retours ont toujours été très bons, avec parfois la surprise de découvrir l’ampleur des corrections nécessaires... Je précise toujours que je ne réécris pas, c’est un autre métier et je ne suis pas qualifiée. Mais bien entendu, quand je vois des lourdeurs, des répétitions, des formulations maladroites, je les signale à l’auteur et j’essaie de proposer autre chose. Ensuite, le dialogue permet d’aboutir à une solution satisfaisante. Et je le fais toujours avec diplomatie. La bienveillance est un aspect fondamental pour moi. Je suis là pour aider, pour améliorer, jamais pour juger ou dénigrer.

Nao Takaï

Quelles ont été vos meilleures surprises dans le cadre de votre travail ? Et vos pires expériences ?
La pire expérience, ça a été un auteur « abusif » et désagréable, source de nuits sans sommeil pour moi. Je préfère ne pas m’étendre. Je fais maintenant très attention avant d’accepter une relecture. Il m’est nécessaire d’avoir de bonnes relations avec l’auteur et d’être sur la même longueur d’onde.
La bonne surprise, c’est le jour où deux collègues traductrices, simultanément, ont vu passer une demande de relecture pour une maison d’édition néerlandaise et m’ont demandé si j’étais intéressée. Elles ont toutes les deux proposé mes services et j’ai obtenu ce travail grâce à elles. Je n’ai pas eu besoin de lever le petit doigt ! Nous avons fêté ça au restaurant. Cette solidarité m’a fait très plaisir.

Romain Viallard


Quels sont vos projets pour l’avenir ?
Développer davantage l’activité de Sans coquille. Je suis récemment allée distribuer quelques cartes de visite et discuter avec des auteurs et des éditeurs régionaux durant un salon du livre local et j’ai pu constater qu’il y a des opportunités à saisir. Je compte multiplier ces démarches. Je compte aussi beaucoup sur le bouche-à-oreille qui reste le meilleur moyen pour décider un auteur à contacter un correcteur. Ou une correctrice !


Réussir sa vie grâce aux séries télé

Merci encore !
Merci à vous de cette opportunité et au plaisir de relire vos prochains ouvrages !

Vous pouvez retrouver Françoise :


mercredi 27 mai 2015

La vengeance sans nom : la chronique de Lire-une-passion

critiques de livres

Ceux qui me suivent connaissent probablement déjà le blog Lire-une-passion puisque Justine a déjà chroniqué les deux premiers tomes de Balade avec les Astres.
Aujourd'hui, elle nous donne son avis sur mon dernier roman : La vengeance sans nom.

Voici un aperçu : 
"En résumé, un spin-off que je vous conseille vraiment. À lire avant, pendant ou à la fin de la trilogie, le sens de lecture n'a pas vraiment d'importance, étant donné que nous ne retrouvons pas les personnages des trois tomes, mais des nouveaux, plusieurs années avant. [petit "spoiler" sur la fin] Maintenant, vous n'avez plus qu'à vous plonger en Astheval et découvrir cet univers très bien ficelé !"
Pour lire la chronique en entier, c'est ici : Lire-une-passion.

Vous pouvez pré-commander le livre papier dès aujourd'hui sur le blog (sortie officielle le 1er juin)
Pour les formats numériques, il faut encore attendre quelques jours avant de les trouver sur Amazon mais l'epub est déjà sur Kobo-Fnac !

roman de fantasy




La vengeance sans nom : la chronique de Boulimique des Livres

La vengeance sans nom Jeanne Sélène

Boulimique des Livres, c'est un blog mais aussi une page Facebook gérée par Séverine !
Elle m'a fait le plaisir d'accepter un service de presse pour mon nouveau roman La vengeance sans nom.

Voici un aperçu de sa chronique : 
"[...] une fois que l'intrigue est mise en place, tout va aller très vite et je n'ai alors plus lâché le livre jusqu'au point final. L’écriture est fluide et assez dynamique surtout lors de la description des combats."
Pour la découvrir en entier, rendez-vous sur le blog Boulimique des livres !

Résumé roman de fantasy

Ce roman sera disponible aux formats papier et numériques (ebook epub et kindle).





mardi 26 mai 2015

La vengeance sans nom : la chronique de La Rubrique d'Olivia

La Rubrique d'Olivia


La Rubrique d'Olivia est une page Facebook qui propose des partages autour de la littérature et de l'art ainsi que des chroniques littéraires

Elle vient aujourd'hui de me faire le plaisir de chroniquer La vengeance sans nom dans le cadre d'un service de presse.

Voici un petit aperçu de l'avis d'Olivia :

"Grâce au style d'écriture de l'auteure qui est puissante, captivante et dirigée vers l'action, l'immersion est complète. Ce roman ne manque pas de suspense, d'intrigue, de combats avec une malédiction. D'ailleurs, les scènes de lutte sont très bien décrites, mes préférées sont les combats entre Sylvéa et les Pranzli envoyés par l'Ombre. L'histoire est très bien agencée, palpitante jusqu'à la fin. En conclusion, je vous recommande La vengeance sans nom, vous vivrez de nombreuses péripéties et je suis sûre que ce roman fantasy vous divertira et vous enchantera autant que moi !"

Pour en savoir plus, la chronique complète est disponible ici sur La Rubrique d'Olivia, n'hésitez pas à "aimer" cette page !

La vengeance sans nom fantasy

En attendant la sortie officielle lundi 1er juin, vous pouvez pré-commander ce livre via Paypal (colonne de droite) ou en optant pour la voie postale et un paiement par chèque (cliquez ici pour télécharger le bulletin).





lundi 25 mai 2015

La vengeance sans nom : la chronique de Prose-Café

La vengeance sans nom

Bonjour à tous !

Yannick du blog Prose Café a lu La vengeance sans nom en avant-première et vient de publier sa chronique.

"Je tournais les pages sans m’arrêter, l’auteure nous donne vraiment envie de continuer, je voulais connaître la fin [...]"

Pour la lire en entier, cliquez ici : La vengeance sans nom de Jeanne Sélène et n'hésitez pas à parcourir ce très bon blog !

Jusqu'où iriez-vous par vengeance ?

Le résumé de La vengeance sans nom :
Le monde d'Astheval disparaît peu à peu sous le joug d'une étrange entité. Lorsque la créature s'attaque à son peuple, la jeune elfe Sylvéa décide de partir à sa recherche en quête de vengeance. Pour cela, elle devra quitter sa contrée et voyager en direction du pays des hommes...



jeudi 21 mai 2015

Barbara Cordier des Éditions Luciférines : l'interview !

Aujourd'hui, je vous propose l'interview de Barbara Cordier, créatrice d'une maison d'édition spécialisée dans la littérature fantastique et horrifique.

Éditions Luciférines

Tu es la créatrice de la maison « Éditions Luciférines ». Peux-tu nous raconter la genèse de cette entreprise ? Comment est-elle née dans ton esprit et comment as-tu concrétisé ce projet ? Pourquoi ce nom ?

Je savais que je voulais travailler dans l’édition depuis de nombreuses années mais je ne pensais pas monter ma propre entreprise si vite. L’idée m’est venue pendant ma dernière année de master, puisque je devais imaginer un concept éditorial original. J’ai donc réfléchi à ce que je voulais publier, de la littérature « différente », plutôt dérangeante, voire insolente, mais ce n’était pas suffisant pour créer une image de marque claire. Je me suis alors fait la réflexion que le fantastique traditionnel et l’horreur étaient un peu en retrait dans le secteur. Les deux idées se rejoignant, j’ai imaginé la première anthologie, Nouvelles Peaux, des réécritures des Histoires Extraordinaires d’Edgar A. Poe. J’avais déjà travaillé sur un petit essai consacré à la culture gothique pour un autre travail de cours. J’ai voulu continuer aussi loin que possible. 
En ce qui concerne le nom, il fallait quelque chose de percutant pour de la littérature horreur, mais qui n’aille pas trop dans le cliché. Le mot Luciférines réveille de suite une imagerie démoniaque dans l’esprit des gens et, pourtant, il s’agit tout bêtement du nom d’une molécule luminescente que possèdent poissons des abysses et insectes nocturnes. Nous sommes dans l’horreur, mais nous faisons avant tout de la littérature. J’aimais l’idée de « créer sa propre lumière dans l’obscurité ».


À la rencontre des gothiques

Depuis sa création en 2013, ta maison a publié 4 ouvrages. Peux-tu nous les décrire ? Quels sont tes inspirations et critères dans le choix des textes ?

Le premier titre est un petit guide sur la culture gothique, à l’usage de ceux qui aimeraient comprendre ou des plus jeunes que ce monde attire. Étant proche de ce milieu depuis plus de dix ans, et ayant souvent eu à expliquer l’intérêt que j’y trouvais à des personnes bouffies de préjugées, commencer par cette publication était assez symbolique. 
L’anthologie « Nouvelles Peaux » était un bon moyen de revendiquer plus clairement la ligne éditoriale des Luciférines en remettant Poe, un maître du fantastique, au goût du jour. La dernière anthologie, Maisons Hantées, propose un thème un peu plus large, qui permet cette fois davantage aux auteurs de se lâcher dans le subversif
Le recueil Sténopé a été sélectionné parmi les manuscrits proposés spontanément par les auteurs. Il s’agit d’un recueil d’histoires horrifiques ou fantastiques par un jeune auteur, Julien Roturier
J’attends des textes que je publie des qualités littéraires, c'est-à-dire une plume affirmée et une histoire bien structurée. Quand ces conditions sont remplies, je dirais que 80% des critères pour être publiés sont remplis. La petite différence se fera ensuite au niveau de la ligne éditoriale. Il faut quelque chose d’assez noir, et éviter trop de bons sentiments. Je tiens sur ce point à garder une ligne cohérente.


Nouvelles Peaux

Tu es également nouvelliste. Tu as notamment signé une nouvelle pour l'anthologie « Robots » et une autre dans « Antho-Noire... pour Nuits de Légendes ». 
Sous un pseudonyme, tu as aussi écrit « Ils iront tous à la morgue » pour Nouvelles Peaux. Comment as-tu commencé à écrire et pourquoi avoir préféré un pseudonyme pour certains textes ?

Je crois que j’ai toujours eu besoin d’un moyen intermédiaire d’expression. Je dessinais beaucoup quand j’étais toute petite, et je suis passée à l’écriture dès que je me suis sentie assez à l’aise avec. J’ai encore une sorte de livre que j’avais construit, rédigé et illustré moi-même avec des feuilles pliées et du papier cartonné de couleur à huit ans. Je n’ai pas arrêté d’écrire depuis : des débuts d’histoire, du jeu de rôle sur forum, et même quelques nouvelles dès onze ans. Je dirais que j’ai fait ma première nouvelle vraiment aboutie à seize ans, mais j’ai attendu mes 23 ans pour m’oser à la publication papier, dans le journal de ma fac. J’ai pris le pseudonyme Unity Eiden pour cela parce que je n’avais pas forcément envie de me faire remarquer par mes enseignants et camarades de promotion, ou qu’il soit possible de me retrouver facilement en tapant mon nom sur internet pour lire les textes que j’y publiais aussi. Avec « Nouvelles Peaux », j’ai gardé le pseudonyme pour les mêmes raisons, et aussi parce que je voulais pouvoir défendre les auteurs de l’anthologie au même niveau sans que l’on s’intéresse de suite à mon nom au sommaire. À force de faire des salons, je suis devenue un peu moins sur la réserve et je me suis aussi rendu compte que jouer avec deux noms était assez ennuyeux. Je reste désormais sous la même identité pour tout. 


Sténopé


Quels sont tes projets en cours pour Luciférines ?

En septembre, les Luciférines publieront leur premier roman, un thriller bien déjanté qu’il me tarde de présenter aux lecteurs. J’espère pouvoir augmenter doucement le rythme des publications afin de proposer des choses plus diversifiées. D’ici fin 2016, nous devrions avoir un titre plus axé sur l’illustration, et d’autres romans. Nous gardons aussi la « tradition » d’une anthologie par an. La prochaine paraîtra en mars prochain et aura pour thématique les chats. Dans tous les cas, les publications resteront axées sur des univers assez sombres.

Maisons Hantées

Merci Barbara d'avoir accepté de répondre à mes questions !

Unity Eiden

Retrouvez les Éditions Luciférines :

Éditions Luciférines

Un SelFFFHie pour la SFFFH francophone !

Le collectif l'Invasion des grenouilles nous propose à nouveau un chouette événement ! 
Rappelez-vous, il y a quelques mois, ce même collectif a été responsable du doublement de ma PAL avec "Je déclare ma flamme à la SFFF francophone"...

PAL
Une partie de ma PAL suite au fameux événement...

Puisqu'ils expliquent tout ça très bien, je leur laisse la parole :

«Vous l'aurez remarqué, les selfies font désormais les beaux jours du Net et fleurissent un peu partout. Ils seront donc au programme de notre prochaine opération :  Un SelFFFHie pour la SFFFH francophone !  
Comment participer ?  Nul besoin d'être un narrateur de génie pour parler de votre roman/nouvelle/novella/recueil de SFFFH (science-fiction/fantastique/fantasy/horreur) francophone préféré.  Prenez-vous tout simplement en photo avec la couverture de l'ouvrage de votre choix dans un lieu insolite ou classique, selon vos goûts (dans une bibliothèque ou librairie, dans le train, dans l'avion, à la plage, au cinéma, chez vous...) et postez la photo ici-même (cliquez).  
L'originalité ou même l'humour seront cependant les bienvenus !  Si vous êtes timide, ne prenez que la couverture du livre en photo, il n'est pas du tout obligatoire de montrer votre visage.   Le but est de permettre à tous de mettre en avant leur lecture de SFFFH francophone favorite (papier comme e-book) de manière originale, facilement et en un clic.  L'opération débutera le lundi 1er juin et durera jusqu'au dimanche 14 juin inclus.  Les meilleures photos seront aussi republiées sur la page du collectif (à l'adresse facebook.com/invasiondesgrenouilles).   
Je vous encourage également à les poster sur vos blogs, sites Internet, Google +, Twitter, page perso FB, avec la mention #unselffhiepourlasfffhfrancophone, suivie du titre de l'ouvrage choisi et du nom de son auteur.  
N'hésitez pas à parler de cette opération de promotion de la SFFFH francophone autour de vous dès à présent. Merci.  
(Je rappelle que, bien entendu, les photos à connotation pornographique, homophobe, pédophile, raciste, incitant à la haine ou à la violence sont prohibées et seront immédiatement supprimées ^^).  
Bons SelFFHies à tous et soyez nombreux à participer ! ;)»

L'Invasion des Grenouilles

mardi 19 mai 2015

La mardi sur son 31 (9)


C'est « le mardi sur son 31 », l'occasion de faire découvrir notre lecture en cours via la citation d'une phrase trouvée à la page trente-et-une !

Aujourd'hui, je lis "La vallée des neuf cités" de Bernard Simonay.

"La liberté étant préférable à l'asservissement, chaque famille avait amené ses enfants en âge d'être choisis, priant les dieux de la Vallée pour qu'ils ne le fussent pas."


Bernard Simonay

Et vous, que lisez-vous page 31 ?

lundi 18 mai 2015

Erica Petit, illustratrice et photographe : l'interview

Aujourd'hui, je vous propose une nouvelle interview : celle de l'artiste Erica Petit du site Andromnesia. Si vous me suivez, vous la connaissez déjà un peu puisqu'elle a notamment réalisé la couverture de mon dernier roman : La vengeance sans nom. Elle est également en ce moment même en train de préparer l'illustration de l'intégrale de Balade avec les Astres ! Affaire à suivre... :) 

Erica Petit cover

Bonjour Erica et merci d'avoir accepté de répondre à cette interview. Vous êtes illustratrice et photographe. Comment êtes-vous « tombée » dans l'art ?

Bonjour, j'ai toujours été dans l'art depuis petite. Ma mère aimait beaucoup dessiner et écrire et moi je l'ai suivie dans cette passion qui était le dessin. Je pense que c'est de famille.

Erica Petit illustrations

Pourquoi avoir fait ces choix de la photographie et du travail numérique ?

J'ai débuté l'art numérique fin 2010, quand j'ai découvert les forums RPG, j'adorais voir les bannières des forums et également écrire et j'ai donc commencé à toucher au logiciel pour en créer de moi-même. Les illustrations en soit sont venues largement plus tard.

En ce qui concerne la photographie, j'ai toujours aimé photographier des animaux. Le reste est venu au fur et à mesure.

Erica Petit illustrations

Vous illustrez des pochettes de CD mais également de nombreux livres. Comment vous est venue cette passion pour les couvertures ?

Cette passion a évolué en faisant des illustrations tout simplement. J'ai toujours aimé lire et encore plus regarder les illustrations des livres et des CD.

Erica Petit cover

Quelles sont vos sources d'inspiration ?

Ma principale source d'inspiration est Victoria Francés pour son univers Gothique Romantique. Que j'ai découvert à l'âge de mes 15 ans. Et qui est restée ancré, j'ai toujours aimé le gothique. Pour l'univers urban-fantasy, je n'ai aucune source d'inspiration à part l'univers des femmes héroïnes.

Erica Petit illustrations

Vous êtes gênée dans votre vie quotidienne par une dyslexie-dysorthographie, cela vous pose-t-il parfois des soucis lorsque vous travaillez dans le milieu du livre ?

Gênée, oui je le suis. Surtout pour répondre aux demandes d'illustrations ou pour postuler dans les maisons d'éditions ou entrer en formation. Dans le milieu professionnel, ce n'est pas évident.

Erica Petit

Recevez-vous un regard bienveillant sur ces difficultés ?

Depuis quelques années, je suis bien entourée, j'ai une personne qui me suit depuis quelques années déjà et qui m'aide dans mes démarches artistiques et professionnelles.

Erica Petit


Comment se passe concrètement le travail d'illustration avec un auteur ou un compositeur ?

J'essaye de cerner un maximum ce que le client veut exactement. Ce n'est pas évident, car j'ai souvent une vision de voir autre que ce qu'on me demande. Heureusement, que je dialogue beaucoup avec eux, ce qui me permet de voir les choses à modifier ou pas, lors de la création des illustrations.

Erica Petit cover

Quels sont vos outils ?

Je pense que dans ce travail, le principal outil est le dialogue.

Opaline Lindorie Photography

Comment se passent les séances de shooting pour votre travail de photographe ?

Oula, je viens tous juste de me lancer dans la photographie. On peut dire que je suis encore un bébé. Je faisais beaucoup de macro de base. Puis une modèle est venue me lancer et c'est parti de fil en aiguille. Je suis donc partie sur mon premier gros projet photo, où j'étais entourée d'une modèle, d'une maquilleuse, d'une coiffeuse et d'une assistante photographique.

Opaline Lindorie Photographie

Avez-vous le libre choix des modèles, des costumes, des lieux... ? Quel(s) appareil(s) utilisez-vous ?

Faisant que des collaborations pour le moment je peux dire que oui j'ai le choix. En ce qui concerne le matériel, j'utilise un canon reflex 550D avec un flash YN560-III ainsi qu'un filtre polarisant et un diffuseur et réflecteur.

Erica Petit

Comment organisez-vous votre temps de travail pour une semaine type ?

Dans la semaine je travaille sur les illustrations, je prépare certains marchés artisanaux et projets photos et surtout sur la dyslexie. Le week-end je souffle. ^^

Erica Petit

Pouvez-vous nous parler de quelques-uns de vos projets en cours ?

Après réflexion, j'en ai plusieurs. Dans la photographie, actuellement, j'organise un deuxième gros projet photo avec une modèle qui est également une amie. Et je pense également me lancer courant cette année dans la customisation de bustier. (à voir ce que ça peut donner, en supplément des bijoux). En ce qui concerne l'illustration, je vais continuer mon petit bonhomme de chemin et j'espère un jour réaliser mon rêve, qui est d'entrer dans une grande maison d'édition telle que Milady.

Erica Petit

Un petit mot de la fin ?

Je vous remercie beaucoup pour cette interview, ça me fait super plaisir. Et j'espère grandement, que mes illustrations pour vos livres seront à la hauteur de vos attentes. Que cela vous apportera de nombreux nouveaux lecteurs également.

Merci encore !
Merci à vous !

Pour retrouver Erica :

couvertures de livres fantasy urban-fantasy