lundi 31 août 2015

Mes lectures du mois d'août !

Ça y est, le mois d'août touche à sa fin... Et voici comme d'habitude le récapitulatif de mes lectures ! 
N'hésitez pas à suivre les liens vers mes avis.

Philipe Napoletano 
J'ai commencé le mois avec une dystopie : 

la cabane à mots
J'ai poursuivi avec un recueil de nouvelles de fantasy aux éditions La Cabane à Mots : Antho-Noire... pour Nuits de Légendes.

Laura Génin
Petit crochet ensuite vers la jeunesse avec Les voyages de Milo épisode 1 de Laura Génin.

Cécile Ama Courtois
 Puis une romance fantastique de Cécile Ama Courtois chez L'ivre-Book : Ève aux sables dormant.

Marion Zimmer Bradley
Un passage vers la science-fantasy américaine classique avec La planète aux vents de folie de Marion Zimmer Bradley.

Ophélie Bruneau
Encore un peu de fantasy aux Éditions Mythologica avec Fille des deux rives d'Ophélie Bruneau.

Jérémy Bouquin
Puis de l'horrifique avec Qui part à la chasse... de Jérémy Bouquin chez Luciférines.

ActuSF Laurent Gidon
Et enfin, j'ai commencé Contrepoint, un petit recueil de nouvelles reçu en cadeau pour l'achat de 2 livres chez ActuSF.

Et vous, avez-vous beaucoup lu au mois d'août ?

dimanche 30 août 2015

Qui part à la chasse... de Jérémy Bouquin - Challenge summer short stories of SFFF ! #13



Voici une nouvelle chronique pour le challenge proposé par Xapur... Pour rappel, il s'agit de diminuer notre PAL en choisissant des livres de SFFFH de moins de 350 pages ou des recueils de nouvelles puis de proposer nos avis sur nos blogs respectifs. Ce challenge a débuté le dimanche 21 juin et court jusqu'au 23 septembre 2015 !

Je me plaignais presque d'un manque d'horreur dans l'inquisition de Fille des deux rives alors il fallait bien que je me rattrape ! C'est chose faite grâce à Jérémy Bouquin et son terrible Qui part à la chasse...
     Genre : horrifique
     Nombre de pages : 171
     Édité par : Luciférines
     Illustré par : Stéphane Maillard Peretti 

éditions Luciférines

Le résumé :
Maximilien Fortis est négociant. Sa spécialité ? Un produit de luxe : la viande humaine. Quand un gros client lui passe commande pour un mets d’exception, une famille nourrie au bio, végétarienne et élevée en plein air, Fortis se trouve face à un véritable défi. Il s’agit d’une espèce bien protégée. Comment contourner les lois anti-cannibalisme pour dénicher les victimes idéales ? Épaulé par un chasseur fou, il se lance dans une traque à hauts-risques.  
Entre slasher et roman noir, Jérémy Bouquin livre un texte incisif dans un monde dégénéré où personne n’est à l’abri d’un prédateur.

Mon avis :
Je me suis bien amusée à la lecture de ce roman, voir ainsi tous les arguments du carnisme repris pour justifier l'anthropophagie, ça donne ! On retrouve également toutes les facettes de l'élevage "traditionnel" appliquées à l'humain : mutilations, reproduction, abattage, etc. De quoi permettre un beau changement de point de vue !
Côté écriture, la plume de Jérémy Bouquin est nette, franche, précise, sans détour... Il faut dire que le narrateur est une sacrée crapule et que, chez lui, carnisme rime bel et bien avec sexisme plus quelques autres mots en -isme (mais rassurez-vous, il n'est pas spéciste en revanche !).
Un roman parfaitement amoral mais... le karma se décidera-t-il finalement à frapper ?

PS : si ce livre vous tente, sachez que les Éditions Luciférines proposent la gratuité des frais de port à l'occasion de l'événement "J'achète un livre de SFFFH francophone le mardi 1er septembre" !

Fille des deux rives de Ophélie Bruneau - Challenge summer short stories of SFFF ! #12



Voici une nouvelle chronique pour le challenge proposé par Xapur... Pour rappel, il s'agit de diminuer notre PAL en choisissant des livres de SFFFH de moins de 350 pages ou des recueils de nouvelles puis de proposer nos avis sur nos blogs respectifs. Ce challenge a débuté le dimanche 21 juin et court jusqu'au 23 septembre 2015 !

Je suis retournée vers la SFFFH francophone après ma petite excursion américaine pour découvrir la plume d'Ophélie Bruneau à travers un one shot : Fille des deux rives
C'est au Festival des Mondes de l'Imaginaire que j'ai eu la chance de croiser la route de cette auteur(e) vraiment très sympathique !
     Genre : fantasy
     Nombre de pages : 265
     Édité par : Mythologica


éditions Mythologica

Résumé :
Il y a quelques jours, Bodmaëlle Galliep était une jeune exorciste brillante, promise à un bel avenir. Aujourd’hui, à cause d’un imbécile à moitié ivre, elle grelotte dans les geôles de sa propre inquisition, accusée d’hérésie. Elle, dont la foi a toujours guidé les pas, traitée comme le dernier des mécréants !

Mon avis : 
Dans un premier temps, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le récit,  j'ai trouvé le lancement de l'intrigue presque trop simple et direct. Et puis je dois être un peu sadique car j'ai eu l'impression que les conditions de détention n'étaient pas si atroces que cela (mais c'est peut-être juste parce que je n'étais pas encore en empathie avec les personnages ?).
En revanche, dès que Bodmaëlle est secourue par Murello, j'ai apprécié ma lecture. J'avais un peu peur, au début, que ce soit le mâle qui vienne sauver lafâme mais Ophélie Bruneau a su ne pas tomber dans ce piège, ouf !
On suit ensuite la fuite et la quête de vérité à travers un monde que j'ai trouvé bien mené même si j'aurais aimé en savoir davantage (notamment sur l'alter-monde et ses connexions avec le monde de Bodmaëlle). J'ai vraiment adoré les techniques magiques décrites en lien avec les mathématiques et le chant. Les personnages m'ont tous semblé avoir un bon potentiel même si, encore une fois, j'aurais apprécié qu'ils soient plus développés. Mais bon, c'est tout le problème des romans courts quand on est gourmand !
Au final, j'ai trouvé cette lecture très agréable et je ne regrette pas mon achat, d'autant plus que l'écriture d'Ophélie Bruneau est très réussie à mon goût : fluide mais précise dans le choix du vocabulaire (on sent les connaissances et/ou les recherches au niveau des termes de marine notamment) ; elle permet de brosser un tableau très vivant et cohérent de l'univers.

mercredi 26 août 2015

mardi 25 août 2015

Le mardi sur son 31 (20) : Fille des deux rives - Ophélie Bruneau

Les Bavardages de Sophie

C'est « le mardi sur son 31 », l'occasion de faire découvrir notre lecture en cours via la citation d'une phrase trouvée à la page trente-et-une !

Aujourd'hui, je lis Fille des deux rives d'Ophélie Bruneau aux éditions Mythologica.
Voici ce que l'on peut lire à la fameuse page :

"— Je suis suspendue, vous savez. Rien ne vous oblige à m'appeler dame."

Mythologica éditions

Et vous, que lisez-vous page 31 ?

vendredi 21 août 2015

La planète aux vents de folie de Marion Zimmer Bradley - Challenge summer short stories of SFFF ! #11



Voici une nouvelle chronique pour le challenge proposé par Xapur... Pour rappel, il s'agit de diminuer notre PAL en choisissant des livres de SFFFH de moins de 350 pages ou des recueils de nouvelles puis de proposer nos avis sur nos blogs respectifs. Ce challenge a débuté le dimanche 21 juin et court jusqu'au 23 septembre 2015 !

Cette fois-ci, je quitte la SFFFH francophone pour une excursion chez la très classique Marion Zimmer Bradley. Cela faisait longtemps que je voulais me replonger dans La Romance de Ténébreuse. J'avais lu quelques tomes au hasard et dans le désordre pendant mon adolescence et j'en gardais un bon souvenir. J'ai donc relu La planète aux vents de folie dont je n'avais finalement gardé que très peu de souvenirs si ce n'est l'ambiance générale.
     Genre : science-fiction, science-fantasy
     Nombre de pages : 251.
     Édité par : Pocket (pour le tome séparé comme pour l'intégrale contenant 3 romans).

La romance de Ténébreuse

Résumé :
Un vaisseau de colonisation terrien, parti rejoindre une planète en cours de peuplement par les humains, a dû, à la suite d'un accident lors de son voyage, se crasher en catastrophe sur une planète inconnue, à l'écart des routes de navigations spatiales. Les survivants tentent de s'organiser pour survivre dans cet environnement étrange et hostile. Ils espèrent pouvoir réparer leur vaisseau et poursuivre leur voyage. Mais la planète leur réserve quelques étranges surprises.
Mon avis :
Le sujet est très classique mais j'ai toujours beaucoup aimé le thème de la reconstruction et de la survie en milieu hostile alors, forcément, ce roman ne pouvait que me plaire. 
Les personnages sont intéressants même s'ils auraient pu être plus approfondis (c'est court 251 pages...). La société décrite reste particulièrement sexiste dans ses fondements malgré l'apparente égalité hommes/femmes et mon poil s'est hérissé à plusieurs reprises en lisant les pensées des hommes comme des femmes... (Le roman a été publié pour la première fois en 1972.)
Les références à l'écologie et à la technologie sont également intéressantes.
Au final, j'ai trouvé cette lecture très agréable même si j'ai été un peu frustrée que M. Z. Bradley ne développe pas plus les débuts de maternité de ses héroïnes, car chacune avait une vision très différente de "la chose", cela aurait pu apporter des développements psychologiques très intéressants à mon avis.


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mardi 18 août 2015

Le mardi sur son 31 (19) : La planète aux vents de folie - Marion Zimmer Bradley

Les Bavardages de Sophie

C'est « le mardi sur son 31 », l'occasion de faire découvrir notre lecture en cours via la citation d'une phrase trouvée à la page trente-et-une !

Aujourd'hui, je (re)lis La planète aux vents de folie de Marion Zimmer Bradley. Cela faisait longtemps que je voulais me replonger dans La romance de Ténébreuse. J'ai en effet eu l'occasion de lire quelques tomes dans le désordre pendant mon adolescence et j'en garde un très bon souvenir (à défaut de souvenirs précis). 
Voici donc ce que l'on peut lire à la fameuse page :

"On leur avait demandé de se tenir prêts juste après le lever du soleil."

Et vous, que lisez-vous page 31 ?

samedi 15 août 2015

Ève aux sables dormant de Cécile Ama Courtois - Challenge summer short stories of SFFF ! #10



Voici une nouvelle chronique pour le challenge proposé par Xapur... Pour rappel, il s'agit de diminuer notre PAL en choisissant des livres de SFFFH de moins de 350 pages ou des recueils de nouvelles puis de proposer nos avis sur nos blogs respectifs. Ce challenge a débuté le dimanche 21 juin et court jusqu'au 23 septembre 2015 !

Hier, après ma fausse participation avec Les voyages de Milo, j'ai attaqué Ève aux sable dormant de Cécile Ama Courtois.
     Genre : romance fantastique.
     Nombre de pages : 136.
     Édité par : L'ivre-Book.


L'ivre-Book

Résumé :
Plus vieux que les premiers hommes. Antérieurs aux tous premiers dinosaures. Remontant jusqu'aux origines de la vie connue. Puis plus loin encore… jusqu'à des créatures qui peuplaient la Terre avant cela. Des êtres disparus depuis des millions d'années. Quand Guillaume découvre un squelette incroyable, d'étranges rêves commencent à peupler son sommeil. Ces rêves vont, non seulement bouleverser son cœur et sa vie, mais ils vont aussi changer le cours de l'Histoire.Une histoire d'amour qui n'est pas sans rappeler La nuit des temps de Barjavel.
Mon avis :
En effet, L'ivre-Book avait raison, il y a un petit côté La nuit des temps de Barjavel dans ce roman court : des recherches, la découverte d'un corps féminin, une civilisation disparue, une romance... Cette fois-ci, pas de froid polaire, mais la chaleur et le sable du désert égyptien.
J'ai beaucoup apprécié toutes les descriptions en lien avec les fouilles archéologiques. Comme beaucoup d'humains, j'ai rêvé enfant d'être archéologue alors ça m'a rappelé des souvenirs de bouquins et de documentaires !
J'ai aussi beaucoup aimé la plume de Cécile Ama Courtois que j'ai trouvée poétique et entraînante.
L'histoire est jolie, je me suis facilement attachée aux personnages, j'ai ressenti des émotions... Bref, la mission est remplie pour cette romance fantastique très agréable !

vendredi 14 août 2015

Les voyages de Milo épisode 1 de Laura Génin - Challenge summer short stories of SFFF ! #9¾


Voici une nouvelle chronique pour le challenge proposé par Xapur... Pour rappel, il s'agit de diminuer notre PAL en choisissant des livres de SFFFH de moins de 350 pages ou des recueils de nouvelles puis de proposer nos avis sur nos blogs respectifs. Ce challenge a débuté le dimanche 21 juin et court jusqu'au 23 septembre 2015 !

Cette fois-ci, c'est vraiment un mini-livre alors je ne vais pas vraiment le compter comme une participation, ça serait un peu tricher ! Il s'agit de Les voyages de Milo - Épisode 1 de Laura Génin.
     Genre : jeunesse, fantastique.
     Nombre de pages : 80.
     Édité par : Indépendant.

Laura Génin

Résumé :
Milo a 14 ANS et est allergique à la lecture. Or, un jour, il va découvrir un monde où les livres sont vivants. Trop vivants.
Mon avis :
Ce petit livre s'adresse à de jeunes collégiens (ou avant) n'aimant pas forcément la lecture. Son format est idéal pour cette population : poche, pas très épais, police d'écriture assez grande. Tout pour encourager les non-lecteurs.
Le thème est sympathique et proche du lectorat visé : on suit un jeune ado pour sa rentrée scolaire, la narration est à la première personne ce qui permet de s'attacher facilement au personnage principal. La part fantastique apparaît tardivement dans l'histoire et j'aurais, pour ma part, apprécié un peu plus de longueur mais ça aurait probablement été gênant pour le public visé.
Au niveau de l'écriture, j'ai parfois été surprise du choix et des changements de temps dans la narration. J'ai beaucoup apprécié l'utilisation d'un vocabulaire varié et précis (expliqué parfois par des notes en bas de page, toujours une pensée de l'auteur pour son lectorat-cible).
J'ai noté des petites erreurs de mise en page au fil du livre mais grâce au système de l'impression à la demande, je suppose qu'elles ne resteront pas longtemps !

Merci à Laura Génin pour ce livre que j'ai eu la chance de gagner lors d'un tirage au sort !

jeudi 13 août 2015

Antho-Noire... pour Nuits de Légendes - Challenge summer short stories of SFFF ! #9



Voici une nouvelle chronique pour le challenge proposé par Xapur... Pour rappel, il s'agit de diminuer notre PAL en choisissant des livres de SFFFH de moins de 350 pages ou des recueils de nouvelles puis de proposer nos avis sur nos blogs respectifs. Ce challenge a débuté le dimanche 21 juin et court jusqu'au 23 septembre 2015 !

J'ai beaucoup moins lu cette dernière semaine, les occasions se sont montrées plus rares, et le format nouvelle est vraiment sympa dans ces cas-là... Ça tombait bien puisque j'avais décidé de sortir de ma PAL Antho-Noire pour Nuits de Légendes !
     Genre : nouvelles, fantasy.
     Nombre de pages : 236.
     Édité par : Éditions La Cabane à Mots.

nouvelles fantasy

C'est sur le salon du Festival des Mondes de l'Imaginaire à Montrouge que j'ai découvert cette petite anthologie dont voici la présentation éditeur :
Du cœur des forêts profondes au plus haut sommet d'une tour maudite, des châteaux-forts lugubres aux funestes palais du Japon, des épiques batailles elfiques au sinistre villages perdu dans les brumes, pour finir par une facétie chevaleresque digne d'un troubadour... 
Entrez dans notre Cabane afin de découvrir nos légendes médiévales-fantastiques ! Dragons, diableries, vampires, trolls ou elfes, choisissez votre camp à travers les 7 histoires tout droit sorties de l'esprit tordu de 7 de nos auteurs : Sidonie Gatel, Sylvie Arnoux, Valérie Simon, Kinrenka, Callie J. Deroy, Barbara Cordier et Patrick Godard. À travers leurs mots partez en voyage dans leurs folies imaginaires.

Et voici mon avis :

Dans toutes les nouvelles, un logatome a été imposé — stégobulle — et chaque auteur doit parvenir à caser quelque part ce non-mot. Une idée plutôt sympathique qui m'a rappelé l'époque où je faisais du théâtre !
La première nouvelle proposée par Sidonie Gatel, Lapis Lazulis, m'a beaucoup plu. On y retrouve une ambiance de "chasse aux sorcières" où certains doivent cacher leur véritable nature pour survivre. J'ai trouvé l'utilisation du terme imposé très réussie, peut-être la meilleure du recueil, à mon goût, avec celle de Barbara Cordier. Cela faisait très naturel et s'intégrait parfaitement. Dans d'autres histoires, j'ai presque eu l'impression d'un mot "rajouté après coup parce qu'il le fallait" et c'était dommage.
La deuxième nouvelle, Castrum Liberonis, de Sylvie Arnoux présentait une légende intéressante mais dans laquelle j'ai eu beaucoup de mal à m'immerger. Sans parvenir à comprendre vraiment pourquoi cependant !?
Il y avait ensuite la nouvelle La renaissance d'Aya de Valérie Simon que j'ai bien aimée avec sa sombre histoire de malédiction... Le format et le style "nouvelle" m'a semblé très bien respecté là où d'autres récits de ce recueil m'ont plus donné un effet de "roman court" dans leur construction. Cependant, le déroulement reste très classique donc sans grand coup de théâtre pour moi.
Kirenka proposait ensuite une ambiance nippone avec Ren, la légende du chat-vampire. Si le titre prête à sourire, j'ai trouvé cette histoire très bien menée avec une belle originalité dans l'ambiance.
Le règne de Déléora écrit par Callie J. Deroy m'a beaucoup plu : j'ai aimé le renversement de situation et le très beau travail sur le point de vue dévoilé uniquement par la chute.
Le tueur des brumes de Barbara Cordier a également sur me plaire : une société matriarcale, une héroïne amorale... De bons ingrédients pour une nouvelle décalée !
Les couloirs de Vürdrang de Patrick Godard clôture enfin cette anthologie. L'écriture est ici plus dans un style light-fantasy. J'ai bien aimé le récit en lui-même mais j'ai eu beaucoup de mal à accrocher car il y avait, pour moi, trop de termes spécifiques à l'univers pour ce format d'écriture. Le recours systématique à la note en bas de page n'a pas su me titiller.

Au final, voici un recueil très varié et qui permet de trouver son bonheur, assurément ! La couverture (très chouette au passage !) indique "collection jeune adulte" mais rien d'infantilisant, au contraire !

À noter, ce livre est imprimé avec la fameuse police d'écriture adaptée aux personnes dyslexiques mais les textes en eux-mêmes (structures de phrases, choix du vocabulaire et donc des graphies) ne sont pas adaptés pour autant. 

CRAAA challenge recueils and anthologies
Edit du 26/09/15 : j'appose le logo du CRAAA pour cette lecture !

lundi 10 août 2015

Le 1er septembre, j'achète un livre/ebook de SFFFH francophone - 2ème édition

Le collectif L'Invasion des Grenouilles (qui a maintenant un blog en plus de sa page Facebook !) nous propose un nouvel événement !

j'achète un livre ebook de SFFFH

Je leur laisse le clavier :
"Après avoir connu un joli succès l'an dernier, "Le 1er septembre, j'achète un livre/ebook de SFFFH* francophone" revient pour une 2ème édition !  
Cette opération consiste tout simplement, comme son nom l'indique, à inciter les lecteurs à acheter au moins un livre ou ebook de SFFFH francophone ce jour-là, afin de soutenir et découvrir les nombreux talents de la francophonie dans les divers genres des littératures de l'imaginaire.  Les anglophones ne sont pas les seuls à exceller dans ce domaine. Les francophones, qu'ils soient français, québécois, belges, en provenance du Maghreb ou d'Afrique, n'ont rien à leur envier, bien au contraire.   
Inscrivez-vous dès à présent à cette opération et, pourquoi pas, ajoutez une suggestion d'ouvrage à acheter le 1er septembre prochain. " 
*SFFFH : Science-Fiction/Fantastique/Fantasy/Horreur


Si jamais (par hasard...! ;) ) un de mes livres vous intéresse pour l'occasion, vous pouvez vous procurer la version papier via la colonne de droite de ce blog (il y aura bien sûr marque-pages et petit mot à l'intérieur de votre colis !).
Pour les versions numériques, en revanche, c'est par ici :
- Kobo ou Fnac (format epub) avec une super promo !
(Et si vous m'envoyez un courriel en parallèle, vous pourrez avoir aussi les marque-pages par voie postale !)

Et puis, sinon, vous pouvez toujours vous rendre sur mes commentaires Babelio ou Blablalivre, comme je lis beaucoup de SFFFH francophone, vous y trouverez peut-être votre bonheur !

Pour ma part, j'hésite encore entre plusieurs romans :
- Éclosia ou l'Écosse des Légendes de Nathalie Bagadey ;
- Le Marais des Sauryls 2 - L'Alliance des Endomices de Danielle Gourbeault-Petrus ;
- Gardiens - La prophétie des éléments 1 de James Tollum.
Et je risque fort d'avoir de nouvelles idées d'ici le 1er septembre*...!

Bonnes découvertes à tous !

*Edit des nouvelles idées ou de celles que j'avais oubliées :
- Iris 1- Le sourire 34 de Dee L. Aniballe
- Le troisième tome de Zil de Maloja G.
- Je suis un dragon de Martin Page

mardi 4 août 2015

Le mardi sur son 31 (18) : Antho-Noire... pour Nuits de Légendes

Les Bavardages de Sophie

C'est « le mardi sur son 31 », l'occasion de faire découvrir notre lecture en cours via la citation d'une phrase trouvée à la page trente-et-une !

Aujourd'hui, je lis Antho-Noire... pour Nuits de Légendes, un recueil de nouvelles publié aux éditions La Cabane à Mots
Voici ce que l'on peut lire à la fameuse page :

"Avant d'en finir, elle voulait quelque chose de lui, elle voulait être sûre."

La cabane à mots

Et vous, que lisez-vous page 31 ?

L'usine de Philippe Napoletano - Challenge summer short stories of SFFF ! #8


Voici une nouvelle chronique pour le challenge proposé par Xapur... Pour rappel, il s'agit de diminuer notre PAL en choisissant des livres de SFFFH de moins de 350 pages ou des recueils de nouvelles puis de proposer nos avis sur nos blogs respectifs. Ce challenge a débuté le dimanche 21 juin et court jusqu'au 23 septembre 2015 !

Aujourd'hui, après L'Opéra de Shaya, je vous propose un roman court : L'usine de Philippe Napoletano :
     Genre : science-fiction ; dystopie.
     Nombre de pages : 213.
     Édité par : Éditions D'un Noir si Bleu.

La maison d'édition qui publiait ce livre ainsi que de chouettes livrets carte postale a malheureusement fermé ses portes mais il doit bien exister quelques occasions sur le net et ailleurs...


dystopie 1984

Résumé :


Ayez confiance en l’usine, car l’usine vous fait confiance.  
Courneuve découvre cette inscription au-dessus du porche monumental de l’usine au service de laquelle il entrera bientôt. Tout va bien. Un travail, un logement, un revenu, quelques amis, Courneuve n’en demande pas davantage… Enfin, il y a bien sûr les changements d’équipes incessants, les commissions du Syndicat, et le mystérieux Bureau des Directions régentant l’usine et la ville. Courneuve cherche à comprendre, il explore cette ville tournant comme une mécanique parfaitement huilée pour, espère-t-il, la comprendre.
L’Usine est une interprétation actuelle des dystopies classiques, une relecture de 1984, mais à l’heure du monde 2.0 !

Mon avis :

C'est très difficile pour moi de donner un avis tranché sur ce roman ! J'ai beaucoup aimé le thème et la manière dont il était abordé. J'ai apprécié la progression du style parallèlement à la progression du personnage. Sans lourdeur excessive, l'auteur joue par exemple sur la répétition au début, j'avais vraiment cette impression de travail à la chaîne puis, comme Courneuve évolue, l'écriture s'ouvre, les phrases se complètent en même temps que sa pensée...  
Pourtant, je reste sur ma faim (ma fin?). J'ai l'impression que le récit était plutôt monté comme celui d'une nouvelle et, dans le cadre d'un roman, il m'en manque un bout ! Je suis ressortie un peu frustrée de cette lecture. J'avais envie d'en savoir plus et de faire plus de liens.
Pour conclure, j'ai trouvé ce roman intéressant avec une écriture qui correspond bien à l'univers dépeint mais j'aurais aimé un développement un peu plus poussé de certains aspects.

dimanche 2 août 2015

Aurélie Genêt : l'interview !

Aujourd'hui, je vous propose un échange avec l'auteur(e) Aurélie Genêt !

Bonjour Aurélie et merci d'avoir accepté de répondre à mes questions !
Tu es auteur(e) de plusieurs romans dans le domaine de l'imaginaire : fantasy et anticipation principalement. Peux-tu nous présenter en quelques mots chacun de tes ouvrages pour nous mettre l'eau à la bouche ?
— Je vais commencer par le premier qui est celui me tenant le plus à cœur, celui qui m’a poussée à aller au bout d’un roman de bonne taille, le Sang d’Aldésie, un roman de fantasy très inspiré du XVIIé s. français. Malheureusement, il n’est plus disponible en raison d’un différend avec l’éditeur, mais je sais qu’il ressortira un jour ou l’autre, enrichi, avec une suite, chez un autre éditeur ou même autoédité. En tout cas, ce n’est pas fini pour lui.
Ensuite, sorti quasiment en même temps, les Modifiés (chez Sombres-rets). Un roman d’anticipation proche, mené un peu à la façon d’un policier et tournant autour des manipulations génétiques sur l’être humain. Ce roman compte beaucoup pour moi également car mon frère y a participé (notamment pour s’assurer de la crédibilité de l’aspect scientifique)
Récemment, j’ai autopublié Rose Poney, un court roman d’anticipation spécialement adapté aux dyslexiques ados et adultes. Parce que quand on est orthophoniste, on ne cesse jamais de l’être tout à fait.
Sinon, j’ai également plusieurs nouvelles dans des revues ou des anthologies, qui vont de l’historique à l’épouvante.

Fantasy Historique

Comment as-tu commencé à écrire ? Peux-tu nous raconter tes débuts ?
— Depuis aussi longtemps que je me souvienne. Déjà en maternelle, j’avais des cahiers sur lesquels je faisais des histoires en images (de schtroumpfs). J’ai retrouvé un petit « livre » relié avec un brin de laine, et vraisemblablement réalisé quand j’avais l’âge du CP d’après l’écriture : un dessin par page avec un petit texte au-dessus. Mon premier vrai roman, si j’ose l’appeler ainsi, c'est-à-dire la première histoire complète relativement longue, je l’ai écrit en 6è, une histoire d’animaux qui menaient une enquête après des morts suspectes dans une ferme.

science fiction anticipation

As-tu des rituels lorsque tu écris (lieux, musiques, accessoires...) ? Es-tu plutôt papier/crayon ou ordinateur ? Post-it partout ou fichiers informatiques ? Architecte ou jardinier* ?
— Pas de rituels, non. Surtout pas de musique ou d’autre élément perturbateur. Je suis complètement papier/crayon. Pour moi, la main suit davantage le rythme de la pensée quand elle peut courir sur le papier, alors que le clavier et l’écran mettent une distance qui nécessite un autre type d’écriture, moins spontanée, moins émotionnelle. Donc j’ai des feuilles qui traînent dans tous les coins, des trucs écrits partout, aucune organisation digne de ce nom. J’oubliais de préciser que je n’écris que sur des feuilles de brouillons, celles qui ont déjà servi d’un côté par exemple, les publicités… Je déteste gaspiller du papier… et je m’y retrouve mieux dans mon désordre.
Jardinier, sans hésitation. Impossible pour moi de faire un plan. Si je me contrains à en faire un, je ne le respecte pas. J’ai besoin de laisser mes personnages exister, prendre les rênes. Je les imagine et une fois que je les connais bien, je les pose dans le monde que j’ai bâti, je les laisse vivre leur vie et me contente de les suivre et de raconter ce que je vois.

Rose Poney

Dans quelle(s) mesure(s) ta profession d'orthophoniste a-t-elle pu influencer tes écrits ?
— Elle les particulièrement influencés pour Rose Poney, bien sûr, puisque c’est elle qui m’a fait penser à une population malheureusement souvent oubliée, celle qui peine à lire mais n’en aime pas moins les histoires. Hors ce projet particulier, je dirais que c’est plutôt le contraire : c’est mon goût pour la langue française qui m’a poussée vers le métier d’orthophoniste.

Bibliographie

Tu as travaillé avec plusieurs maisons d'édition ainsi qu'en autoédition pour ton dernier ouvrage. Peux-tu nous en dire un peu plus sur ces différentes expériences ? Avantages, inconvénients...
— Je n’ai pas beaucoup de recul pour l’autoédition. Ce que je peux dire, c’est qu’en termes de vente et de visibilité, c’est du pareil au même à peu près (sachant que ce sont de toutes petites maisons d’édition).
Les avantages d’être éditée chez un éditeur : un travail avec l’éditeur en question sur certains points du texte qui peuvent permettre de l’améliorer, une correction parfois bienvenue (on a beau faire attention, il y a toujours des erreurs qui passent entre les mailles du filet). Un regard extérieur et d’expérience peut être un vrai plus. Quelqu’un pour s’occuper de la mise en page, de la couverture… Pas d’avance de frais.
Les inconvénients sont le pendant des avantages : des exigences de changement sur le texte parfois excessives, une couverture qui nous représente mal ou ne nous parle pas (c’est embêtant quand, soi-même, en voyant la couverture, on se dit « ce n’est pas mon genre de littérature »), des gains financiers ridicules qui ne couvrent même pas les salons auxquels on participe. Et justement, chez de très petits éditeurs, devoir se débrouiller pour presque tout (dédicaces, salons…). En autoédition, on garde plus de liberté avec l’impression qu’au moins, si on se plante, c’est de notre faute uniquement et pas parce qu’un autre intervenant n’a pas fait correctement son travail.
Après, niveau édition, même si pour les ventes, c’est identique, j’ai deux expériences très différentes dues aux personnalités très différentes des deux éditeurs. L’une qui m’aurait dégoûtée de l’édition traditionnelle, l’autre qui me fait dire que, même si financièrement, c’est proche de zéro, on s’enrichit humainement. C’est important aussi.
En conclusion, pour ma part, je tiens à essayer d’avoir régulièrement des ouvrages édités chez des éditeurs (même simplement des nouvelles. Et dans ce dernier cas, je n’ai eu que de bonnes expériences) parce que je considère que ça reste indispensable, ne serait-ce que pour progresser et se remettre en question. Et parallèlement sortir certains ouvrages en autoédition.

science-fiction

Quels sont tes projets à venir ? Nouveaux romans, salons... ?
— Je fais régulièrement des salons toute l’année. Le prochain serait à Marbache, en Lorraine, le premier weekend de septembre et je serai au Livre sur la Place de Nancy, pour Rose Poney, dans le stand des autoédités. J’en ai d’autres en prévision, mais pas fixés encore. Je reste cependant à proximité de chez moi, donc en Alsace-Lorraine.
J’ai deux romans qui cherchent un éditeur (ou qui seront autoédités au moins pour l’un des deux), un de fantasy, l’autre de littérature générale. J’arrive au bout d’un autre manuscrit en fantasy… et des projets plein la tête.

Merci encore d'avoir accepté l'interview Aurélie !

Pour retrouver Aurélie Genêt sur la toile :

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*« J’ai toujours clamé haut et fort qu’il existe deux sortes d’auteurs. En simplifiant, il y a les architectes et les jardiniers. Les architectes créent des plans avant même d’enfoncer le premier clou, ils conçoivent toute la maison : l’emplacement des tuyaux et le nombre de chambres, la hauteur du toit. Ils ont tout prévu, contrairement aux jardiniers, lesquels estiment qu’il suffit de creuser un trou et semer la graine pour voir ce qui arrive. »
GRR Martin.